Ta préparation, ta grandeur.
« J’étudierai. Je me préparerai et un jour la chance me sourira » Abraham Lincoln
Il est 5 heures 00 à ma montre, c’est l’heure de mon rituel matinal. Il pleut, grandement. « Pourquoi ne pas dormir encore, juste un peu, car j’ai dormi à 2 heures de ce même matin » me suis-je dis. Dans le précédent article, je nous ai rappelé les deux clés pour mener une vie productive « COMMENT MENER UNE VIE PRODUCTIVE ». J’avais donc le temps à gérer et une destination à atteindre.
En me surprenant entrain de m’interroger s’il fallait me rendormir ou pas, je me suis vite gêné pour la seule raison que je dois suivre scrupuleusement mon plan de croissance personnelle. Je dois me mettre en mouvement. Alors, « que faire ? » me suis-je encore demandé. Je suis dans un challenge personnel après la lecture de Megalinving de Robin Sharma et Miracle Morning de Hal Elrod. Je dois commencer ma journée très tôt pour me construire avant de me rendre au boulot.
« Je dois me préparer pendant que la pluie continue à tomber, et dès qu’elle finira, j’avancerai ».
Voici comment les 5% de la population mondiale et ceux qui cherchent de les rejoindre pensent et agissent ou devraient penser ou agir. La dureté des circonstances ne les empêche pas d’agir, de se préparer et s’apprêter, parce qu’ils restent convaincus que la chance, un jour, finira par leur sourire.
J’ai eu l’avantage de me familiariser très tôt au goût du sacrifice. J’ai fait miens les vers du maître Alfred de Musset :
« L’Homme est un apprenti, la douleur est son maître.
Nul ne se reconnait tant qu’il n’a pas souffert ».
Contrairement à la majorité de mes congénères, j’aime la douleur « salvatrice », la douleur de l’enfantement, la douleur de la victoire, la douleur de la réussite, la douleur de la joie, la douleur du succès, la douleur de se donner du bonheur, la douleur de vivre ou survivre, la douleur de croire, la douleur d’agir pour bousculer l’impossible ou irréalisable.
Très tôt, entre joie et douleur immédiate, mon choix est connu de mes proches, la voie de la douleur loyale, la voie de la douleur royale.
Une vie sans challenges, n’a de sens que son inutilité et sa fragilité.
Je me livre toujours nuits et jours à la construction du meilleur édifice que je me dois de laisser pendant mon passage sur Terre : être la meilleure et raffinée version de moi-même. Et ce, aux dépens d’une sécurité quelconque. C’est ce qui me pousse à n’être compétition avec ou contre personne, mais contre je suis que j’ai été hier.
La préparation doit nous mener à croitre chaque jour pour réussir notre coup de génie devant notre prochain Goliath.
Me préparer pendant la pluie pour avancer dès sa fin, et parfois même sous, c’est ce que j’ai toujours su faire dans ma vie.
« Le sort se plaît à la surprise, il laissera passer mille occasions pour prendre, un jour, son homme au dépourvu. » Baltasar Graciàn
Ce que j’ai fait, qui m’a rendu si fier. Les gens ont tendance à dire que les diplômes ne servent à rien dans le sentier de la richesse. Mais, je reste convaincu que les diplômes mérités donnent une longueur d’avance sur les autres. Après, ce n’est pas tant l’outils qui fait l’ouvrier, mais un bon ouvrier bien outillé, ne peut se priver des merveilles.
Après mon Diplôme de Technicien en Assurances (Bac +2), j’ai connu deux années sans formation académique. Tous les programmes de licence livrés par les instituts de la place, ne me présentaient pas de contenu à consolider ma vision.
De nature, je n’aime pas me former pour la forme, j’aime refléter la formation suivie, et mon premier regard est toujours de jauger la qualité du contenu. Deux ans se sont écoulés, et j’ai eu la grâce de signer mon premier grand contrat de travail avec la filiale vie du groupe NSIA au Congo, à 23 ans.
Le temps pour de me préparer pour les grandes responsabilités.
Mon premier regard se posa sur le marché et les perspectives qu’il offrait. Le constat était le suivant : le marché d’assurance vie avait une carence en compétences techniques et présageait un bel avenir avec la montée en puissance de la bancassurance.
« Je peux être le premier et faire la différence » m’étais-je dis. C’est ainsi, en cette même année, je pris mon inscription à distance à l’université de Nîmes en licence chargé clientèle assurance. Car, l’occident est réputé être un marché d’assurance vie mature, donc le contenu y était. Cette formation m’a permis de concilier expérience professionnelle et apprentissage continu. Sous la pluie, je sacrifiais mes 5 000 € l’année, mes nuits et week-ends pour apprendre.
Après, la pluie continuait de tomber dans ma vie.
La question ne tarda pas dans ma tête « quelle est la prochaine étape ? », un master en finances suivi sur 3 ans suivant la politique de l’université de Franche-Comté. J’avoue que cela valait le coût du sacrifice.
Et tout ce parcours m’a coûté 4 ans de sacrifices des nuits, des week-ends, de plus 75% de mon salaire. Et actuellement, le marché de la bancassurance s’ouvrant, je suis tellement heureux de performer dans les formations que je donne à l’endroit des banquiers.
Rassurez-vous, je suis mis à l’épreuve à chaque formation et surtout quand je suis devant les jeunes cadres qui ont fait l’Europe. Des questions pièges auxquelles je le livre joyeux. Je me rappelle, lors d’une formation les questions pièges venaient d’un jeune chef d’agence d’une banque.
A ses questions taquines, je pouvais lire la désolation dans le visage de son responsable marketing qui croyait me voir coincé. A chaque réponse que je débitais, bien formulée, je pouvais lire le soulagement dans le visage du responsable marketing. Ceci est le résultat concret de la préparation quand la pluie tombe. La pluie ne tombe pas pour favoriser votre sommeil mais pour vous permettre de vous préparer.
Les maîtres le sont devenus après une grande période de préparation. Elle prend plus de temps, il faut tout un semestre pour passer un examen de 2 heure, se préparer parfois pendant 1 mois pour une conférence de 5 minutes. La réussite n’a de fondement que la qualité de la préparation.
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