3. Quand la jeunesse s’assume hors sentier battu. hommage à Karel Chastel TCHINGOUA !

Quand la jeunesse s’assume hors des sentier battus : hommage à Karel Chastel TCHINGOUA !

« Aux jeunes ! Il faut savoir se faire violence pour sortir de l’assistanat et oser la vie. Quand on a une vision il faut se donner les moyen de l’accomplir. »
Karel Chastel TCHINGOUA

Karel et les autochtones

Ces mots et les images que vous allez découvrir dans cet article sont de cet auteur, Karel Chastel TCHINGOUA. C’est un jeune, et surtout l’expression de la révolte pour l’excellence et de la liberté d’expression. J’ai eu la grâce de le connaitre dès mon collège.

J’ai donc décidé en ce jour rendre hommage à travers lui, à une jeunesse qui se spécialise loin des caméras, loin de la politique uniquement, loin de la bureaucratie et surtout loin des sentiers battus.

Le chemin d’un combattant est toujours auréolé de gloire

oiseau photographié par karel

« un héros est celui qui lutte pour une bonne cause, vaincre ou perdre lui importe peu » une phrase que j’ai retenu dans mon enfance dans une lecture. Et, je partage cette citation à tous les jeunes qui ont décidé de se frayer leurs propres chemins.

L’homme qui s’appelle Karel Chastel TCHINGOUA, est âgé de sagesse et d’intelligence ! Très jeune, pendant il comptait sur sa tête, 15 années de vie, nous avions créé le Club des Droits de l’Enfant, en 2007 pour lutter pour l’épanouissement de l’enfant au Congo. Mais, il quitte l’aventure en me laissant le leadership.

Très vite, il côtoie la faculté de droit de l’université Marien Ngouabi (Congo) pour s’en éloigner aussi vite avant son master.

Très vite, il m’invite à ses spectacles de one man show en tant que comédien professionnel. Il s’y plaisait bien comme dans le mannequinat dans son jeune âge. Pas plus de 5 ans, il m’informe quitter le monde du spectacle en commençant à partager ses textes à ceux qu’il jugeait nés pour. Je souriais quand il devrait me souffler sur une vanne d’un comédien sur scène « c’est la mienne, leader J »

Quelle mouche l’aurait piqué à chaque fois pour quitter toutes ces aventures ?

mouche par Karel

Très vite encore, il m’annonce son exposition dans le grand Institut Français du Congo en 2019. Il devenait photographe professionnel. C’est fou qu’il m’en parle avec tant d’énergie. Mais au fond de moi, je m’attendais à son abdication rapide. C’était sans compter sur la mouche qui le piquait toujours ? La PASSION de l’image.

Je vous parle d’un Homme qui a décidé, de son propre chef, de faire le tour du Congo pour le photographier. Il venait de faire un premier tour, vivant dans des conditions incroyables. Pour un citadin, il faut une grande dose de folie pour le faire. Et pendant que le confinement est décrété, le voici dans des contrées reculées du pays. Je vous laisse découvrir l’Homme et une partie de ses œuvres par ces questions que je lui ai posées dans une conversation tenue récemment.

1.       Pourquoi tu t’es lancés dans cette aventure ?

« Depuis mes 8 ans j’adorais les documentaires animaliers surtout ceux du continent. J’ai toujours aimé l’image : photo de classe, vidéo. Quand on filmait lors des anniversaires, cela ne me laissait pas sans effet. J’avais toujours le sentiment que le photographe ou le cadreur ne filmait pas ce qu’il fallait comme il le fallait  et qu’il fallait que  je récupère l’appareil pour le faire moi-même ; donc le faire mieux. »
Karel Chastel TCHINGOUA

Crocodile

2.        As-tu de modèles ou inspirateurs auxquels vous vous référez ?

« Mon modèle est le photographe français Yan Arthur Bertrand, réalisateur des documentaires vue du ciel. Et le photographe congolais Francis Nkodia du collectif génération Elili (mon mentor). Yann parce qu’il montrait mieux l’Afrique Centrale (Congo et Gabon) contrairement aux autres documentaires qui limitaient l’Afrique aux savanes kenyanes et celles d’Afrique australe alors que l’Afrique, c’est plus que ça. Mais, c’est Francis qui m’a vraiment poussé à passer à l’action. »
Karel Chastel TCHINGOUA

oiseau par karel

3.       Quel est ton projet?

« Mon projet est de réaliser des films documentaires sur la flore et la faune du bassin du congo que j’estime moins visible dans les écrans pour les grandes chaines National Geographic, Voyage ou Ushai. Aussi, faire des expositions photo de cette zone à travers le monde pour sensibiliser sur la nécessité de préserver cette partie du monde qui est un de nos derniers espoirs contre le réchauffement climatique. »
Karel Chastel TCHINGOUA

oiseau par Karel

4.       As-tu une équipe ?

« Une équipe ? Pas encore ! Mais, j’ai des collaborations. Je compte constituer mon équipe dans le futur et j’y travaille. J’ai eu pas mal de rencontrer avec des gens qui pourront, je pense, constituer cette équipe. »
Karel Chastel TCHINGOUA

les autochtones par Karel

Pourquoi ce partage ?

Le 1er Mai, nous avons célébré la journée mondiale du travail dans le confinement. J’ai eu le plaisir d’interpeller toute personne sur le comment prendre notre vie en main, puis j’ai affirmé haut et fort que le Bonheur est un choix en partageant 4 clés pour en profiter. En ce jour je tenais à rendre hommage à une jeunesse active tant mentalement que physiquement.

Le travail est toujours mal compris !

Un jour, j’échangeais avec un jeune qui tenait une cabine téléphonique. Il se plaignait du fait qu’il n’avait pas de travail pour mieux planifier sa vie. Et m’enviait de me voir toujours sortir tôt et rentrer tard en cravate. Pour lui, le bureau est la meilleure expression du travail. A mon tour, j’étais sincère pour lui faire remarquer que j’enviais son entreprise et la liberté dont il jouissait. Il le prenait pour de l’ironie. La crise est manifeste. Et pourtant, Karel Chastel TCHINGOUA sans complexe de son niveau et parcours de formation, a lancé son entreprise #karelbilili (en français Karel Image) et Colossal Prod pour la partie production. .

Une autre connerie humaine est de distinguer entrepreneuriat du travail.

Les gens vont aussi à opposer entrepreneuriat et travail. Je suis toujours tombé des nues de voir avec quelle aisance ils vont cette distinction. La meilleure définition que j’ai toujours retenue du travail est que « c’est une façon de produire, en incluant les efforts qu’on fait ou les résultats qu’on obtient » (www.jobintree.com). Un travail productif relève d’un esprit entrepreneurial.

Le travail est l’unité de mesure de la valeur humaine

Seul le travail valorise l’Homme. La valeur se trouve dans les résultats que nous produisons, dans la joie que nous procurons aux autres. Dans mon récent coup de gueule, je partageais l’ascension de l’actuel ministre des finances de l’Angola, Vera Daves de Sousa. Je sais que la jeunesse africaine est orientée politique comme si la politique était un métier. Pire encore, nous pouvons lire les enquêtes des organismes internationaux nous faire comprendre e rêve des enfants. A la question quel métier feras-tu une fois grand, un enfant répond sans ambages que « je veux être ministre » (UNICEF Congo).

Les autochtones

Il était opportun pour moi de rendre un grand hommage à cette jeunesse qui dans l’ombre donne des ailes à ses ambitions librement consenties. Je salue toujours la bravoure des jeunes de reconnaitre et de suivre leurs couloirs de grâce. Mieux qu’un proche au nom de Karel Chastel TCHINGOUA, je n’ai pas trouvé. Je reprends ces mots :

« Aux jeunes ! Il faut savoir se faire violence pour sortir de l’assistanat et oser la vie. Quand on a une vision il faut se donner les moyen de l’accomplir. »
Karel Chastel TCHINGOUA